… ou presque (et désolée pour la référence) …
[Attention, le pire spécimen de MILK s’est cachée dans ce billet : la MILK-indigne … ]
Vous avez toutes surement déjà entendu, ou j’espère que vous l’entendrez bientôt, le fameux « profitez bien de votre bout de chou, parce qu’ils grandissent si vite » …
Bien sûr qu’on profite, de chaque moment où il nous sourie comme si rien d’autre n’existait, où il se blottit sur nos genoux pour lire une histoire, où on le regarde monter et descendre comme un grand le toboggan du parc … mais, parfois …
Parfois, pendant la sieste, j’attends qu’il se réveille, puis quand je l’entends enfin, je regrette car je suis en train de finir quelque chose …
Parfois, le soir, j’ai hâte qu’il soit couché … et ensuite, au moment d’aller moi-même me coucher, j’ai hâte d’être au lendemain matin pour le retrouver …
Mais bien sûr, le matin (surtout le week-end), je trouve qu’il se réveille toujours trop tôt …
Parfois, un repas qui dure cinq minutes de plus que d’habitude me met dans un état proche de la fureur …
Parfois, j’ai hâte qu’il puisse s’occuper tout seul pour que je puisse vaquer à mes occupations dans l’appart sans être interrompu tous les cinq minutes par ses « maman » auxquels je ne peux résister …
Le dimanche soir, j’ai hâte d’être au lendemain pour me « reposer » au travail, et ensuite il me manque toute la journée du lundi …
Cette ambivalence de sentiments me semble si difficile à accepter …
Et qu’est-ce-que ce doit être avec plusieurs enfants, n’est-ce-pas ? 😉
Rassurez-moi, suis-je vraiment une mère indigne, ou juste « normale » ?